Mon parcours

Pourquoi et comment est-ce que je suis devenue psychothérapeute? Pourquoi la psychothérapie est-elle une passion pour moi? Venez. Je vous montre mon parcours. 

Le langage et l’existence

L’intérêt pour l’existence humaine est comme un fil rouge dans ma vie. J’ai toujours aimé les langues et la littérature et je me suis toujours intéressée aux questions existentielles de l’homme. 
Ces deux facteurs ne se rencontrent guère plus proche ou plus intensément que dans un bon roman ou film psychologique ou dans un discours psychothérapeutique ouvert et honnête. 

          Als das Kind Kind war, 
          wusste es nicht, das es Kind war. 
          
          Als das Kind Kind war, 
          war es die Zeit der folgenden Fragen:
          Warum bin ich ich und warum nicht du?
          Warum bin ich hier und warum nicht dort?
          Wann begann die Zeit und wo endet der Raum? 
          Ist das Leben unter der Sonne nicht bloss eind Traum?
 
          Peter Handke (Wim Wenders, Der Himmel über Berlin, 1987)
          . 
Mon parcours s’est développé d’une façon organique. C’est comme cela que je l’appelle et que je le ressens. A mes dix-huit ans je me jugeais bien trop jeune pour faire une étude de psychologie et de travailler avec des personnes plus âgées ayant vécu beaucoup d’autres choses. 
Je me suis dévouée pendant plusieurs années à la littérature et la linguistique et surtout à la philosophie. C’était un premier excellent enseignement qui allait de pair avec celui de ma vie de jeune femme. 


Une passion pour l’existence, une existence passionnelle

Après de longues années de recherche en philosophie, intéressante mais solitaire, j’ai osé changer ma trajectoire. J’ai opté pour la psychologie. Je voulais pouvoir travailler avec mon coeur, non pas seulement avec ma tête. Je voulais apprendre beaucoup plus sur l’existence humaine afin de pouvoir aider ou accompagner des personnes souffrant de problèmes et questions existentiels.  

Un parcours qui, prudemment et patiemment, se poursuit d’une façon organique, ne se terminera pas mal. Croyez-moi. 

Mon parcours psychothérapeutique - comme personne et comme thérapeute - commençait par la psychanalyse et la thérapie psychanalytique. Je les juge, malgré la controverse, une source importante de connaissance et de compréhension. Et n’oublions pas qu’elle porte de l’intérêt à l’inconscient. 

J’ai éprouvé les défauts et les excès de la psychanalyse. Après très peu de temps j’ai introduit des techniques et stratégies venant d’autres orientations dans mon travail psychothérapeutique. 


Gnothi seauton, connais-toi toi-même

(Le temple d’Apollon à Delphi)

Il n’y a pas de psychothérapeute sans connaissance de soi. Pendant sept ans j’ai suivi une psychanalyse. J’avais deux ou trois séances par semaine, d’abord à Louvain, puis à Bruxelles. 

J’avais deux objectifs. Je voulais mieux me comprendre moi-même et mon passé afin de pouvoir développer un présent et un avenir sensés et adéquats. Tout ce processus m’a accordé la chance de devenir une psychothérapeute capable et intègre. 

Pour la plupart d’entre vous cela peut sembler démodé et étrange et être inconnu. Je peux vous assurer toutefois: cela m’a fallu beaucoup d’engagement, de temps et d’argent, mais j’en ai bénéficié.